Vu dans la presse : L’orangerie du domaine de Riquet : un joyau restauré


Maire de Bonrepos-Riquet, Philippe Seilles ne masquait pas son émotion au moment d’inaugurer, vendredi, l’orangerie restaurée du château que son village acquérait en 2007, domaine où Pierre-Paul Riquet imaginait le canal du Midi au XVIIe siècle. Une inauguration pour laquelle l’édile accueillait la députée Corinne Vignon, le conseiller départemental Didier Cujives, le conseiller régional Guillaume de Almeida Chaves et Erwann Laperdrix, représentant du préfet Pierre-André Durand.

C’est en 2011 que débutait ce chantier colossal qui rend son faste à l’une des plus vastes orangeries du sud-ouest de la France. Un bâtiment que Riquet n’a toutefois jamais connu, puisque construit au XVIIIe siècle. “C’est en 1766 que Jean-Gabriel Amable de Riquet, petit-fils de Riquet, réalisa cette orangerie non seulement pour y stocker les plantes méditerranéennes que l’on disposait l’été dans le parc du château, mais aussi pour un grand projet d’aménagement des jardins”, rappelle le maire. Du reste, le coût global de cette restauration s’est élevé à 1,6 million d’€. “Je voudrais remercier l’État qui nous a permis d’obtenir plus de 500 K€ de subventions, le conseil départemental avec plus de 240 K€, la région avec 100 K€, ainsi que la fondation du patrimoine avec AG2R comme mécène pour 31 K€, et la société Mapei qui nous a financés le superbe sol de l’orangerie”, souligne Philippe Seilles.

Un lieu emblématique

L’orangerie trône fièrement au cœur du domaine de Riquet, aux côtés du château ou encore des bassins d’essai d’alimentation en eau du futur canal du Midi (lire encadré). “C’est un lieu emblématique qui va devenir un élément majeur et structurant du tourisme de la Haute-Garonne, de l’Occitanie et de la France”, se réjouit Didier Cujives, tandis que Guillaume de Almeida Chaves ajoute : “C’est donc naturellement que la région Occitanie s’est engagée dans l’accompagnement de la réfection de cette orangerie”. En outre, le profil humaniste de Pierre-Paul Riquet n’échappe pas à Erwann Laperdrix, qui rappelle qu’au moment de la construction du canal, “il était attentif aux conditions faites aux hommes qui œuvraient sur le chantier, et fut ainsi l’un des 1ers à instituer la mensualisation des salaires et la sécurité sociale pour ses ouvriers”.

La Dépêche


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