J’ai souhaité rencontrer, le 12 avril dernier, les dirigeants et partenaires de l’association locale « Nos Ados Oubliés », nationalement médiatisée, luttant contre la prostitution infantile à Toulouse et Marseille. Ils ont pu me témoigner combien, sans aucun moyen, ils sortent des jeunes filles et garçons, de 12 à 18 ans, de l’emprise de mauvaises rencontres qui les obligent à monétiser des prestations sexuelles.
Si la sidération m’a ébranlée, la solidarité de ces professionnels, de tous secteurs, m’a émue et motivée à soutenir leur action. Juristes, éducateurs, assistants sociaux, médiateurs, sexologues, médecins … tous bénévoles, s’unissent pour remédier à l’infâme. Rien qu’à Toulouse plusieurs dizaines de jeunes sont repérés et suivis. Nous ne parlons pas d’un épiphénomène !
Ils prennent sur leurs fonds propres pour mettre à l’abri ces enfants, dont certains pénalisent l’activité alors qu’ils sont des victimes. Ils donnent de leur temps pour qu’ils se réconcilient avec l’humanité, leurs familles, la société…