Balma. Le Souvenir français honore la mémoire des combattants



Lors de son assemblée départementale, le Souvenir français a distingué plusieurs personnalités locales.

L’assemblée départementale du Souvenir français s’est tenue dans la salle des Mourlingues à Balma. Fondée en 1887, cette organisation nationale se consacre à la recherche des sépultures abandonnées des soldats tombés au champ d’honneur. Des caveaux que ses membres s’attachent à préserver. Ses 1 600 comités locaux, dont 19 en Haute-Garonne, se mobilisent à l’année pour la mémoire combattante au travers de nombreuses initiatives, favorisant notamment sa transmission en milieu scolaire.

Des médailles

“Le comité du Souvenir français de Balma compte une quarantaine d’adhérents”, rappelle son président Georges Serran. L’intense activité de ses membres, fidèles aux cérémonies et événements mémoriels, lui vaut la gratitude de l’hôtel de ville. Un sentiment réciproque, puisqu’à l’occasion de l’assemblée, le maire Vincent Terrail-Novès recevait la médaille du Souvenir français. Une décoration que Jean-Pierre Mezure, délégué général pour la Haute-Garonne, a aussi remise à la députée Corinne Vignon. Particulièrement engagée dans les questions militaires et la transmission du devoir de mémoire auprès des jeunes, la députée a coprésidé le groupe de travail “Hommes et femmes de la défense” à l’Assemblée nationale.

Forte émotion à l’issue de la réunion, lorsque Jean-Pierre Mezure remettait la médaille de Vermeil du Souvenir français au père Gérard Batisse. Prêtre depuis 47 ans et déjà récipiendaire de la médaille de la défense nationale en 2017, son cheminement sacerdotal l’a mené à Balma durant 20 ans. Depuis 2018, il poursuit son ministère presbytéral à Blagnac. Aumônier de la prison de Toulouse Saint-Michel pendant 25 ans, aumônier militaire pendant 21 ans, dont 10 ans à l’état-major de la gendarmerie, il exerce à ce jour comme aumônier auprès de la prestigieuse 11e brigade parachutiste. “Je suis heureux d’avoir reçu cette reconnaissance ici à Balma. C’est une ville que j’ai vraiment beaucoup aimée”, dit-il, soulignant son attachement au Souvenir français : “Le souvenir du soldat et du résistant est essentiel. Parce que, si on oublie, on n’a pas d’avenir”.

La cinquantaine de participants s’est ensuite rendue au monument aux morts du cimetière municipal, afin d’honorer la mémoire du résistant balmanais Pierre Coupeau

La Dépêche


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