Organisée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), cette visite nous a permis d’appréhender de manière détaillée les enjeux de la lutte contre le trafic au niveau des douanes aéroportuaires.
Aux côtés de la Secrétaire d’Etat, d’une dizaine de mes collègues Députés, et du Président de l’AFdPZ (Association Française des Parcs Zoologiques), j’ai pu échanger avec les responsables des douanes et visiter la station de quarantaine animalière du Groupe Aéroports de Paris.
Le trafic des espèces sauvages figure parmi les principales menaces pour la biodiversité, touchant des milliers d’espèces animales et végétales classées dans la liste rouge mondiale des espèces menacées de l’UICN. Leur trafic constitue aujourd’hui l’une des activités criminelles transnationales les plus lucratives au monde. En 2021, 36 tonnes de denrées périssables illégales ont été saisies au terminal 2E de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle dont plus de 17 tonnes de viande de brousse.
Le travail des agents permet la saisie de 100 kilogrammes par jour mais nous devons renforcer les contrôles. Face à l’ampleur de ces importations illégales, il faut que nous agissions en accentuant nos actions de sensibilisation, de dissuasion et de contrôle.
Afin de faire face à cette situation, la secrétaire d’État a annoncé la création d’un groupe de travail, composé de représentants des ministères de l’Écologie et de l’Économie, de membres d’ONG, de parlementaires et d’opérateurs de transports. Ce groupe sera chargé de trouver des solutions pour intensifier la lutte contre le trafic.